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Photo du rédacteurFrédérique Lisbet

Le sens des rituels

Gui dans la fraîcheur du givre

Longtemps, les rituels ne faisaient pas partie de ma vie. Hormis quelques célébrations qui n’étaient pas réellement des rituels ou que je ne pratiquais pas comme tel, j'étais relativement ignorante à ce sujet.

 

C’est avec Johanna Dermi (https://johanna-dermi.com/) que j’ai vraiment découvert ce monde, lorsque j’ai intégré les cercles de parole de femmes qu’elle anime. Nous étions portées par le lien de sororité qu’elle sait si bien créer entre les participantes, l’ambiance et la qualité de son animation. Si bien que quand j'ai expérimenté avec elle des rituels de pardon, de clôture de cycle, de guérison de blessure…, même si je ne mesurais alors pas toute la portée du rituel, j’en ai ressenti les plus grands bénéfices. Elle publie d’ailleurs en ce mois de janvier un ebook avec 12 rituels initiatiques pour bien poser les bases pour l'année à venir. C’est ici : https://www.instagram.com/p/DC1F70ns8Je/  

 

J’ai eu quelques autres expériences avec différents thérapeutes, puis les rituels sont revenus avec force et régularité dans ma vie quand j’ai intégré, en 2021, le cycle des 13 Mères originelles animé par Emylie (https://emylieguidance.com/ ). Ce cycle, je le continue encore aujourd’hui, toujours avec son accompagnement, j'en suis donc à ma 4ème année. Mois après mois, avec chaque nouvelle Mère que nous rencontrons, Emylie nous propose des rituels et j’ai continué à en expérimenter chaque fois la puissance. C'est un moyen puissant d'activer en soi des processus de transformation.

 

Arnaud Riou en parle très bien, lui qui a écrit le livre « La puissance des rituels » chez Animae. Dans un de ses podcasts, il explique qu’un rituel consiste à associer une intention avec une action symbolique. Il cite quelques exemples..

  • D’intentions comme « créer du lien », « ouvrir une nouvelle direction », « pardonner » (se pardonner ou pardonner à autrui) , « se souvenir » ou au contraire « oublier », « terminer, clôturer, finir »…

et

  • D’actions très symboliques comme « allumer une bougie », « brûler une feuille », « enterrer » (un objet notamment), « envoyer une lettre », « couper un lien », …


Cela me rappelle que j’ai à plusieurs reprises utilisé pour moi-même ou avec mes clients le « rituel des bonhommes allumettes » proposé par Jacques Martel. Les résultats ont été diversement efficaces parce que je n’avais alors pas bien mesuré l’importance de l’intention posée.

 

Il s’agit, comme le dit Arnaud Riou, de « créer des liens entre le monde visible et le monde invisible », de « s’ouvrir à quelque chose de plus vaste que soi », de « donner du sens ». C’est ça qui me parle particulièrement : donner du sens. Du sens à ma vie, à ce qui peut arriver comme maladies… (bien sûr, il n’y a pas forcément de sens, mais dans cette recherche de la cause chère à la naturopathie, la recherche de sens peut nous ouvrir des pistes très intéressantes voire libératoires).

 

Il souligne qu’il ne faut pas confondre avec ce qui se présente aujourd’hui facilement comme un rituel (mon « rituel beauté » du matin par exemple), qui n’a pas de portée symbolique et qui est plus une habitude ou une routine qu’un rituel dans le vrai sens du terme.

 

Vous connaissez peut-être le rituel qui consiste à s’embrasser sous le gui à la nouvelle année. Pendant longtemps, j’avais un voisin qui allait en fin d’année décrocher des boules de gui pour nous en offrir et nous permettre de perpétuer cette tradition. Même alors que je le pratiquais, j’en ignorais l’origine si ce n’est que cela devait nous porter chance. Il s’agit d’une coutume d’origine celte et nordique reliée au fait que le gui est une plante sacrée dans ces traditions. Il est réputé éloigner les mauvais esprits et apporter la réconciliation, la paix et la prospérité voire la fertilité dans les traditions romanes.

 

Selon la numérologie, l’année 2025 est une année 9 donc elle est propice à nous accompagner dans des clôtures de cycles. Mais il se trouve que le nombre 2025 est particulier car égal à (1+2+3+4+5+6+7+8+9)² et aussi à (1x1x1 + 2x2x2 + 3x3x3 + 4x4x4 + 5x5x5 + 6x6x6 + 7x7x7 + 8x8x8 + 9x9x9). Et moi, la mathématicienne de formation très liée au chiffre 3 et très marquée par le chiffre 9 dans ma numérologie personnelle, je suis sensible à cette symbolique qui me fait sentir cette nouvelle année comme propice à clôturer des cycles sur différents plans (physiques, émotionnel, énergétique, symbolique…). C’est en tout cas là façon dont j’envisage l’année pour moi-même et dont j’entrevois certains accompagnements que je vais proposer cette année.

 

C’est ainsi que j’ai eu l’élan de proposer en ce début 2025 un rituel de passage à la nouvelle année. Ce rituel sera l’occasion de manifester ce que nous souhaitons voir se terminer dans notre vie, ce que nous ne voulons plus, peut-être ce que nous aimerions réparer…, et aussi ce que nous appelons de nos vœux.

 

C’est aussi avec cette énergie que va s’inscrire mon accompagnement du cycle des 13 Mères Originelles que je vais à mon tour proposer à partir du mois de mars. Avec l’aide de ces Mères qui sont autant d’archétypes représentant des facettes de nous, nous allons visiter des parts de nous que nous aimerions « réparer » ou « arrêter » et bien sûr les parts plus lumineuses auxquelles nous aimerions faire la part belle. Pour cela, des rituels et le soutien d’huiles essentielles en olfaction seront proposés pour nous soutenir dans ce cheminement.

 

J’espère vous avoir transmis un peu de mon goût pour les rituels et je serais heureuse de vous lire voire de vous accompagner sur votre chemin de connaissance de vous-même.


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